VERS UNE NOUVELLE NATURE MUSÉALE
Kühn Malvezzi métamorphose l'insectarium de Montréal
« Je voulais questionner la notion de biophilie au regard d’une approche anthropocentrique. Le musée, dont l’Insectarium fait partie de la culture muséale, est un lieu où les humains regardent les choses et où personne ne les regarde. Il n’y a pas de réciprocité, mais une relation asymétrique. Partout où nous intervenons en tant qu’architectes, nous sommes très conscients du fait que définir des espaces signifie traiter avec le pouvoir. Il est de notre devoir de défendre les personnes sous-représentées ou celles qui ne sont pas dirigeantes. Cela nous a conduit à la question de l’insecte en tant que partie de l’expérience spatiale et à nous assurer qu’il dispose d’un environnement et d’un habitat, y compris au sein de l’Insectarium, qui ne le malmène en aucune façon et ne le traite pas comme un objet. »
Wilfried Kuehn